5 avril 2008
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Mercredi 7 Juin…il est 16h20
Je suis dans le train Saint-Lazarre – Mantes
Il fait beau..je suis gris.
Mon cœur a brillé
Un instant fugace
Je t’ai vu
Lumière traversant ma terre
Je t’ai vu
Soleil réchauffant mon corps
Je t’ai vu
Rose égayant mon jardin
Et je t’ai vu
Disparaître emportant mon printemps.
Assis sur le divan de mon hiver
Je m’interpelle…
J’apprivoise la mélancolie
Et cela fait des années
Que je n’ai pas goutté au sel de mes larmes.
Il ne pleuvait plus sur mes joues.
Tu arrives dans mon ciel
Tu y installes ton trône
Et tu m’achèves d’un oubli.
O yeux d’émeraudes
Imagine moi fœtus
Ouvrant les yeux ,
Abondonné au désert
Imagine moi, accroché
A un tronc d’arbre
Au centre d’une mer tempétueuse
O Que je solliciterai tes yeux salvateurs
Je te regarderai un instant
Avant que le soleil brûle mon corps
Avant que les vagues emportent mon âme.
O Passante parmi les vagues passagères
Tu me regardes et tu m’achèves en silence.
Mohamed, le 7Juin 2006
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Mes soliloques
5 avril 2008
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Tu surprends mon aube aux premiers vers de mon rêve
ma licorne trébuche
et dans ma chute
je réveille les nuages du printemps
Tu es là ...
A la conquête de mes remparts
Mes gardes désertent le palais
et l'aurore hésite
entre saluer la somnolence de mes nuits
ou la lueur de tes matins
Tu m'envahis
et tu m'achèves d'un oubli..
J'attends..
J'attends la diaprure de ton sourire
sur le divan de mon hiver
Je suis peut être l'homme de l'hiver
et ma tristesse invente le printemps ..
Mohamed Alioui
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5 avril 2008
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Si je devais inventer le poème Sur son frontispice j’étalerai la tendresse
Et comme Nizar
Je dirai
Viendra le jour
Où je t’aimerai
Ne sois pas inquiète
Si le printemps tarde
Ne sois pas triste
S’il ne pleut plus
Il faut que la couleur du ciel change
Il faut que la lune trouve sa rondeur.
Si je devais inventer la rime
Sur les dernières syllabes
Je sculpterai des yeux innocentes
Une voix suave
Et une inquiétude insomniaque
Et comme Nizar
Je dirai
Viendra le jour
Où je donnerai libre quartier à mes soldats
je libérerai mes chevaux
Et j’annoncerai à mon peuple
Que l’arrivée aux rives de tes yeux
Est la meilleure des victoires.
Viendra le jour
Où je porterai une lueur
Et sur ma poitrine
Je bâtirai le mausolée du bonheur
Seule l’âme de ma future douceur
Arborera l’emblème de ma patrie
J’annoncerai alors à mon peuple
Que les yeux de ma future douceur,
Son regard,
Son sourire,
Sa voix,
Le rythme de ses pas
Formeront les alinéas de ma constitution .
Mohamed Alioui
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2 mars 2008
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05:41
Je la vois
Galoper sur une lune
Et dans sa main
La géographie de la tendresse
Je la vois
Adoucir mes cratères
Dépoussiérer mon hiver
Et rassembler mes débris.
Je la vois entrer dans mon corps
Morceau par morceau
Reconstruire mes remparts
Sertir mon diadème terne de sourires ;
Je me vois
Ecrire sur les étoiles
La douceur de sa voix
La tendresse de ses mains
Et son regard
M’emportant au seuil de mon existence.
Je me vois
L’ériger au summum de mon trône
La décréter à mon peuple
Reine de mon règne
Je me vois
Peindre son rire
Sur la toile de ma mémoire
Je ne verrai donc
l’horizon de mon futur
que par les pupilles de ses yeux.
Mohamed
Paris, le jeudi 22.02.07
(Dans le train Paris Saint Lazare-Mantes)
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