Sur son frontispice j’étalerai la tendresse
Et comme Nizar
Je dirai
Viendra le jour
Où je t’aimerai
Ne sois pas inquiète
Si le printemps tarde
Ne sois pas triste
S’il ne pleut plus
Il faut que la couleur du ciel change
Il faut que la lune trouve sa rondeur.
Si je devais inventer la rime
Sur les dernières syllabes
Je sculpterai des yeux innocentes
Une voix suave
Et une inquiétude insomniaque
Et comme Nizar
Je dirai
Viendra le jour
Où je donnerai libre quartier à mes soldats
je libérerai mes chevaux
Et j’annoncerai à mon peuple
Que l’arrivée aux rives de tes yeux
Est la meilleure des victoires.
Viendra le jour
Où je porterai une lueur
Et sur ma poitrine
Je bâtirai le mausolée du bonheur
Seule l’âme de ma future douceur
Arborera l’emblème de ma patrie
J’annoncerai alors à mon peuple
Que les yeux de ma future douceur,
Son regard,
Son sourire,
Sa voix,
Le rythme de ses pas
Formeront les alinéas de ma constitution .
Mohamed Alioui