1 mai 2008
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07:23

Une nuit
Ta prière frappe à ma porte
Me prête sa selle
Une lune !
J’ai chevauché les sept cieux
Partout sèment tes yeux
Veillante sur mon étoile
Tu dors
Blottie contre un absent
Tu racontes
Nos pouilleries scrofuleuses
Nos bourrasques
Ton endurance
Et ta vie tumultueuse de femme
Condamnée à l’inquiétude
Tu dors
Je me faufile dans ton rêve
Tu dis
L’absent est un mort
Il apparaît je pleure
Il disparaît je pleure.
Je me faufile dans ton sourire
Je heurte ta douleur
Enfouie dans tes mots sublimes
J’ai lu tes prières
O comme me manque ta fontaine !
Mohamed Alioui
*mère en arabe dialectal Algérois